Quand les larmes viennent et que tu ne sais plus pourquoi

Quand la douleur est la et que tu fein de l'ignorer

Quand tout espoir,de ton coeur, s'est envolé

Quand tu n'arrive plus a faire taire ton ame qui hurle son desespoir

Quand plus rien ne t'atire que le froid d'une tombe

           l'Horloge

Horloge! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : "Souviens-toi !"
Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible;

Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison

Trois mille six cents fois par heure la Seconde
Chuchote: Souviens-toi!- Rapide, avec sa voix
D'insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde!

Remember! Souviens-toi! Prodigue! Esto memor!
( Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or!

Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup! c'est la loi,
Le jour décroît; la nuit augmente; souviens-toi!
La gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide,

Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encore vierge,
Où le Repentir même ( oh! la dernière auberge! ),
Où tout te dira : Meurs vieux lâche! il est trop tard!

Charles Baudelaire (Les fleurs du mal)

mon poeme préféré d'un de mes poetes préféres,les fleurs du mal ne me quitte jamais

Je te vois, tu es la, tu me dégoûte

Tu existe, tu souris, je te hais

            crawling cockroach

Tu fais semblant d'être heureux

Mais tu pourri de l'intérieur

Tu ne crois plus en rien alors arrête

             crawling cockroach

Tu ne vis pas vraiment, tu te cache

De qui ? de quoi ? toi-même tu ne le sais pas

Tu écris, tu lis tu vis tu ne sais pas pourquoi

Tu pense a tout arrêter mais tu n'en a pas le courage

              crawling cockroach

Autour de toi tout te semble noir

Comme la terre qui entoure ton cercueil

Ton cœur et ta raison le veule mais ta main n'ose pas

Force la puisqu'il en est ainsi, ta vie meurt déjà

Ton existence est inutile alors dis adieu a ton stupide sourire

                crawling cockroach

 j'ai écris ça ce matin  comme ça ..

vendredi 19 novembre 20h29 : c'est le week end ,enfin ! j'ai passé une semaine des plus banale,aucun interet ...

Dans mon bahut,les vitres du bas des fenetres sont en verre dépoli(on ne peut pas voir au travers) je trouve ça monstrueux,nos ailes sont déja brisées il faut maintenant qu'ils nous les arrachent.comme si l'imagination et le reve etait a banir au profit de je ne sais quelle nouvelle technique commerciale . je trouve ces fenetre tres symboliques on empeche la jeunesse d'avoir acces a la nature,au reve ,au beau,a l'imaginaire  . je trouve ça abjecte ,moi j'aime me perdre dans la comtemplation d'un ciel tourmenté ,et bien non,ils ont décidé que ce n'était pas bien alors ils m'arache ce droit .Non seulement ils jugent nos actes,régissent nos vies mais nous arrache la derniere part de reverie qui nous était due ... mais qu'est ce qu'on attend pour fuire ???

j'adore cette photo, je trouve qu'elle exprime beaucoup de choses,la mélancolie du cadre,la revolte et le dégout du regard la beauté du visage la pureté du tein et la folie qui se dégage du tout est indéniable.

c'est brian molko que j'ai tant admiré,qui m'a tant déçue mais que j'aime tant